Guide du parc national Elk Island

Situé à seulement une quarantaine de minutes d’Edmonton, le parc national Elk Island offre plusieurs jolis sentiers dans la nature ainsi qu’une grande possibilité de voir de la faune… dont des bisons! Ce parc canadien reste un de nos coups de cœur du voyage.

Le parc est tout d’abord fondé en 1906 en tant que réserve pour wapitis (Vous aviez pu vous en douter avec le nom! Elk est wapiti en français). Il protégeait l’un des derniers troupeaux de la région. C’est le premier refuge faunique au Canada.

Antoine sur les sentiers

Randonnée en forêt

L’année suivante, le gouvernement canadien acheta une centaine de bisons d’un troupeau du Montana pour conserver l’espèce. Vers la fin du 19ième siècle, la demande de produits à base de bisons était à son apogée. Tellement que la population estimée à 30 millions de bisons est passé à moins de 1 000… L’espèce frôlait l’extinction. Au delà du niveau commercial, les peuples Autochtones dépendaient des bisons pour leur survie. C’était une source fixe de nourriture, de vêtements et de matériaux pour construire leurs maisons et outils.

Le castor a été en péril lui aussi dû au commerce de fourrures. C’est en 1942 qu’on a réintroduit cet animal, qui est un symbole canadien, dans le parc. Le cygne trompette, lui aussi en voie de disparition, fit son apparition au parc en 1987.

Pour revenir aux vedettes principales du parc, les bisons sont transplantés dans plusieurs régions du Canada et dans le monde entier pour continuer à faire vivre cette bête qui est le plus grand mammifère terrestre de l’Amérique du Nord. Presque tous les troupeaux de bisons des bois sont des descendants du parc national Elk Island.

Bisons des bois ou des plaines?

Voici quelques signes physiques pour différencier le bison des bois du bison des plaines:

Le bison des bois est légèrement plus large et plus grand que le bison des plaines.

La fourrure du bison des bois est plus foncée et sa barbe est plus petite et plus pointue.

La bosse sur le haut du dos du bison des plaines et plus arrondie.

Nos nuitées

Nous n’avons pas dormi sur place. Par contre, le camping du Lac-Astotin risque de plaire à plus qu’un! Avec sa proximité du lac Astotin (où il est possible de se baigner à partir de la plage) et le très beau terrain de jeux, l’endroit semble très agréable à camper.

Nous deux, face au lac Astotin

Relaxation et contemplation!

Nos randonnées et arrêts

Nous nous sommes dirigés tout de suite vers la partie la plus au Nord pour commencer par le sentier de l’Étang-des-Castors. C’est un court sentier de 3.6 kilomètres qui ne nécessitent aucun effort. La présence de castors est très marquées par tous les arbres rongés par ceux-ci. Les huttes sont nombreuses le long de la marche.

Une hutte de castors sur un lac

On retrouve de multiples huttes de castors

Tout juste à côté, il y a le sentier Amisk Wuche (2.7 kilomètres). Relativement similaire à celui de l’Étang-des-Castors, la majeure partie du temps nous marchons dans la forêt. Une belle passerelle est sur l’eau. Entre nos deux premiers sentiers parcourus du parc, nous conseillons l’Étang-des-Castors.

Le sentier des Eaux-vives (400 mètres) longe le lac Astotin. Une portion de la marche est sur des quais. Il est intéressant d’y lire les panneaux d’interprétation concernant la faune du parc.

Le sentier Hayburger est peut-être considéré facile, mais il est tout de même long de 11.6 kilomètres. Ce serait mentir de dire que la marche fut amusante sur tout ce parcours. Le décor ne change pratiquement jamais. Cependant, vous risquez d’être grandement récompensé sur le sentier. La randonné est dans une zone chaude du parc: c’est un endroit hautement convoité par les bisons. Les chances d’en voir sont donc très hautes. Quelle ne fut pas notre surprise quand nous avons pu observer (à une distance sécuritaire) une horde d’une centaine de bisons courir. Ce fut un moment fort et mémorable.

Une partie de la horde des bisons

Une partie d’une horde de bisons qui courent

Il existe La boucle des bisons qui n’est que de quelques kilomètres et qui se fait en voiture. La zone est réputée pour être fréquentée par des bisons. Malheureusement, nous y avons passé cinq fois reparti sur deux jours et à des heures différentes et nous n’avons rien vu!

Le centre d’accueil

Il n’y en a qu’un et il est situé à l’entrée sud. Une courte exposition raconte l’histoire du parc et son importance dans la préservation des bisons. Une petite boutique souvenir s’y trouve aussi.

Ce qu’on aurait voulu faire

Aller marcher au sentier du Bison-des-bois (qui est situé complètement au sud du parc: il est même de l’autre côté de la Route 16) pour tenter notre chance pour observer des bisons des bois. Malheureusement, lors de notre passage, cette section était fermée au public.

Si nous possédions une embarcation, nous aurions bien aimer pagayer sur le lac Astotin pour se rendre sur l’île High pour y trouver une géocache…

Divers

Le parc compte 11 géocaches sur plusieurs sentiers différents. Un défi est proposé par Parcs Canada: il faut en trouver minimum six pour obtenir une géopièce à tirage limitée. Nous l’avons relevé et avons désormais un superbe souvenir de qualité de l’endroit! N’hésitez à tenter le jeu: le géocatching est très amusant! Vous pouvez même tenter de trouver la géocache qui est visible seulement à la tombée de la nuit.

La faune observée…

Castor déplaçant une branche

Un castor observé qui déplaçait des branches

Des castors, des rats musqués, plusieurs espèces d’oiseaux ainsi que des bisons des plaines!

Nous en gardons un merveilleux souvenir. Et vous, lors de votre visite, qu’est-ce qui vous a le plus marqué? Sinon, le parc est-il désormais sur votre bucketlist?

Pour visionner la vidéo parlant du parc national Elk Island

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