Guide du parc national de la Pointe-Pelée
Un parc national qui est aussi le point le plus méridional du Canada? Eh oui! C’est au parc national de la Pointe-Pelée, en Ontario, qu’il faut se rendre pour être durant quelques minutes l’individu le plus au Sud du pays.
Passant à la plage sablonneuse pour devenir une forêt humide jusqu’à un marais, la pointe est petite (seulement 15 kilomètres carré!) pour abriter autant de paysages différents. Un coup de cœur!
Nos nuitées
Nous n’avons pas dormi en ces lieux car nous avons fait la visite du parc en une seule journée. Par contre, pour du camping, ce ne sera possible ici. Le seul type d’hébergement est les tentes oTENTik.
Nos randonnées et arrêts
Situé en plein croisement de deux couloirs de migration d’oiseaux, c’est le paradis pour les ornithologues. Apporter ses jumelles est donc primordial pour observer des oiseaux.
C’est un endroit prisé par les cyclistes aussi. Une belle piste cyclable fait pratiquement toute la longueur du parc national.
Nous avons commencé par les attraits à l’extrémité du parc et nous avons remonté lentement la péninsule.
Nous avons donc attendu que le shuttle qui se rend à l’aire d’exposition de la Pointe et de la tour observation arrive. Une fois arrivée, nous sommes allés fouler le point le plus au sud du Canada continental. L’eau du lac Érie est très belle, le paysage qui s’offrait à nous était mémorable. Dû aux puissants courants de l’eau, la baignade est interdite à la pointe. Même s’y tremper les pieds est défendu. Ne pas rigoler avec ce règlement: les visiteurs défiant cette loi sont passibles d’une amende.
Lors de notre passage, la tour d’observation était fermée. Nous sommes convaincus que la vue d’en haut est superbe.
Pour se rediriger vers le centre d’accueil, nous avons marché le long de la route et emprunté le sentier sylvestre. Plus panneaux parsèment la promenade.
Le court sentier Shuster de 1 kilomètre aller-retour mène à la plage. C’était agréable de s’y rendre. Surtout considérant que nous croisions un tronçon de l’ancienne route qui traversait le parc.
Propriété et sentier DeLaurier est deux boucles qui totalise 1.25 kilomètre. La maison ainsi que la grange de la famille DeLaurier est toujours debout. Avant d’être un parc national, un village était installé sur la Pointe-Pelée. Une école, un bureau de poste, un commerce… l’endroit était autonome!
C’est le long de cette marche que nous avons vu des oponces de l’Est. Ce n’est rien de moins qu’un cactus vivace qu’on retrouve au Canada! Quelle surprise de découvrir cette plante grasse.
On découvre sur ce sentier des canaux qui furent autrefois construits pour favoriser l’irrigation du sol! Seuls quelques canaux sont encore intacts: Parcs Canada en défit plusieurs.
La promenade du marais est longue de 850 mètres et est au dessus de l’eau tout le long. C’est grouillant de vie, c’était captivant! Le soirée commençait donc les animaux sortaient tranquillement. Nous avons entre autre vu des castors.
Le centre d’accueil
Il n’y a qu’un seul centre d’accueil et il est au Sud du parc. Une belle exposition raconte l’histoire du parc et met de l’avant la faune et la flore présente.
Dans la bâtisse se trouve la boutique Nature Nook qui vend plusieurs objets souvenirs.
Ce qu’on aurait voulu faire
Faire un tour de canot/kayak sur les étangs.
Profiter des plages sur la côte est de la péninsule qui permettent la baignade. Y étant mi-juin, nous n’avons pas pris le temps ni osé s’y rendre.
Divers
La Pointe-Pelée est dans la zone carolinienne. Elle a donc un doux climat qui permet une végétation longue dont plusieurs espèces seulement trouvable ici au pays.
La faune observée…
Une tortue, une grenouille, un rat musqué, un lièvre, des castors ainsi que quelques oiseaux (dont des pélicans!).
Pour visionner la vidéo parlant du parc national de la Pointe-Pelée